• Le racisme : un problème majeur dans la sociéte tunisienne

    Trop d'injustice encore dans nos villes ! 

    Un jeune ivoirien décédé de mauvais traitements 

    Par Alya et Ahmed

     

     Nous sommes en Tunisie , un pays profitant de la démocratie  depuis la révolution des jasmins en 2011 . 

    Nous sommes en février 2019 ...

     ..... et pourtant pour la communauté ivoirienne l’année ne commence pas très bien .

    En effet en ce mois un jeune subsaharien  d’origine ivoirienne travaillant à Sfax est décédé. 

    La raison de sa mort : exploitation au travail et séquestration. 

    De plus la victime a été privée de son passeport. 

    Vous pensez que c’est un cas rare ? Vous êtes offusqués et pensez que cela ne peut exister dans un pays comme la Tunisie ?

    Désabusez vous, il n’est pas le seul ,oui , il existe une multitude de cas comme celui-ci.

    Que ce soir la servitude domestique (85%) , exploitation dans le travail forcé (13%) , exploitation sexuel et travail forcé (1%) . Les conditions dans lesquelles travaille la communauté subsaharienne est effroyable . Ces ouvriers sont exploités à but économique, dans certains cas les ouvriers sont obliger de travailler plus de 15 h par jour . 

    D’après cherifa riahi , présidente de l’association « Tunisie terre d’émigration et d’asile » en 2018 , 410 plaintes d’exploitation économique et de maltraitance  au travail de travailleur d’origine subsaharienne ont été déposés .  

    La traite humaine est aussi présente sur le sol tunisien en effet , des réseaux sont très actifs de Abidjan ( capital ivoirienne ) jusqu’à Tunis voir Sfax . 

    D’après le porte parole des tribunaux de Sfax la traite des humains est passable d’une peine de prison . En effet un projet de loi a été adopté pour il y a de cela 2 ans. 

     

    La loi relative à la lutte contre la traite des personnes 

     

    Depuis un certain temps,  la traite de personnes est un sujet d'actualité. 

    Preuve en est, en 2001, en complément de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale, le Protocole de Palerme contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, est mise en place et met d accord 117 signataires. 

    En Tunisie, ce traité est ratifié en 2003 et inspire amplement la loi organique numéro 61-2016 relative à la prévention et a la lutte contre la traite. 

    Les principes de cette dernière sont fondées sur les 4P: Prévention, Protection, Poursuite, Partenariats. 

    Globalement, la Tunisie tente de mettre en place des programmes de sensibilisations,  d’identifier les victimes potentielles de traites.

    Ensuite vient la mise en place de la Protection: La Tunisie compte aider les victimes de traite qu’ils soient tunisiens ou non, migrants légaux ou non, en leur procurant les besoins médicaux ou juridiques si nécessaires. 

    La Tunisie prévoit aussi des mesures et des sanction envers les pratiquants et les complices d’une traite allant jusqu’à 10 ans de prison ferme et 200 000 milles dinars.       

    Enfin la loi permet à la Tunisie de coopérer  avec des ONG et de pays afin de lutter contre la traite de personnes.

    ahmed ketari , 2nd2

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