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Docu: l'agroécologie dans l'oasis de Gabès. Présentation.
Par des élèves dans L'agroécologie dans l'oasis de Chenini, préserver ensemble le 22 Avril 2019 à 22:08Laetita Martin et Sonia Messaoud , les réalisatrices du documentaire, nous ont permis de regarder en classe leur film. Le documentaire, permet de comprendre de façon très claire ce qu'est l'agroécologie et les problèmes de l'oasis de Chenini à Gabès dans le sud Tunisien. Les élèves ont pu découvrir les différentes actions entreprises par l'ASOC et d'autres acteurs pour préserver cette oasis, menacée par la pollution et l'urbanisation.
Le documentaire est présenté sur le site du festival Alimenterre.
"Présentation du documentaire :
« l'agroécologie dans l'oasis de Chenini : préserver ensemble. » Sonia Ben Messaoud & Laetitia Martin / Echo'Via & Une Seule Planète / 2018 / 37' / Français . Sélection du festival ALIMENTERRE 2018.
Synopsis L’assèchement des sources naturelles dans les années 1970, la pollution ou encore l’abandon progressif des terres ont entraîné de lourdes conséquences sur l’écosystème de l’oasis de Chenini, dans la région de Gabès en Tunisie. Face à ces problèmes, les habitants se mobilisent depuis des décennies pour préserver leur oasis à travers des pratiques issues de l’agroécologie et de savoir-faire locaux.
L’avis du comité de sélection
Une belle introduction à l'agroécologie comme moyen de sauvegarder l'environnement et de garantir la sécurité alimentaire d'une région. De nombreux points sont soulevés : objectif zéro pesticide, agriculture familiale, exode rural, morcellement des terres, labellisation, semences, désertification, changement climatique, insertion sociale, statut de la femme, etc. Un documentaire complet, agréable, facile d'accès et qui met en avant l'intérêt du travail en commun et de la solidarité.
Les réalisatrices : Sonia Ben Messaoud, auteur-réalisatrice de documentaires et responsable de structure - Association Echo’Via . Diplômée d’un DESS en pratiques sociales et professionnelles du développement a l’université de Paris I La Sorbonne, Sonia Ben Messaoud pilote pendant plusieurs années des programmes internationaux au sein d’associations humanitaires. Elle choisit en 2000 de prolonger son engagement différemment en se consacrant au cinéma documentaire. Elle écrit et réalise depuis des films a caractère social et écologique. Elle est originaire de Tunisie.
Titulaire d’un BTS audiovisuel en production et d’une licence en cinéma de l’université Lyon II en 1996, Laetitia Martin se forme au graphisme a Paris en 2000. Polyvalente dans les métiers de l’image, elle intervient aussi auprès des acteurs de l’environnement et de l’économie sociale et solidaire pour réaliser leurs projets de communication. En 2013, elle participe a la création de l’association Echo’Via et s’investit dans des réalisations et diffusions de contenus a caractère social et environnemental
Objectifs : La Tunisie traverse une période difficile sur le plan démocratique, économique et social mais cette crise est également environnementale et sanitaire. Comme dans beaucoup de pays, la pollution des terres, la disparition de la biodiversité et l’alimentation empoisonnée par les pesticides entraînent de nombreux problèmes.
L’objectif de ce documentaire est de mettre en lumière l’expérience de Chenini. Malgré les lourdes conséquences du tarissement des sources naturelles et de la pollution, les habitants n’hésitent pas à se mobiliser depuis des décennies pour préserver leur oasis. Ils ont choisi pour cela des pratiques issues de l’agroécologie et des savoirs traditionnels.
Ce documentaire vise à être largement diffusé pour permettre aux citoyens de s’informer et de débattre autour de la question de la production agricole et des pratiques alternatives telles que l’agroécologie. Il montre les solutions plus que les problèmes.
Le Contexte : Gabès est le poumon industriel de la Tunisie. Dans les années 1970, l’épuisement des ressources naturelles et la pollution se sont intensifiés. Les divers sites industriels (cimenterie de Gabès, Groupe Chimique Tunisien et bien d’autres industries lourdes) ont successivement épuisé les ressources hydriques des nappes souterraines de la région. Face à ces dégradations et à un relatif désengagement de l’Etat concernant la protection des oasis, les habitants de Chenini se sont regroupés pour trouver des solutions. C’est en 1995 que les habitants, soutenus notamment par Pierre Rabhi, fondent l’Association pour la Sauvegarde de l’Oasis de Chenini (ASOC) dans le but de préserver son écosystème et ses méthodes ancestrales de culture. L’oasis ressemble désormais à un terrain familial, ou sont produites chaque année 3 tonnes de grenades, d’olives, de raisins, de dattes et de bananes. Ces productions ne contiennent aucun intrant chimique. Chenini est aujourd’hui une oasis humide, une mosaïque de végétations et de plantations qui s'approvisionnent en eau grâce à des conduits d'irrigation en ciment qui remplacent les fossés autrefois creusés. L’ASOC mise sur l’agroécologie et le tourisme solidaire ainsi que la transformation des fruits en produits à commercialiser pour dynamiser cet oasis. "
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