• Des associations pour la sauvegarde des oasis.

    Palmier d'une oasis (dessin)Comment préserver les oasis, sources de délices...

    par Aziz

     

    Les oasis sont aujourd'hui très menacées en Tunisie, heureusement certaines associations s'occupent de ce cas, cependant ce n'est pas une raison pour laquelle nous, citoyens tunisiens, devons pas les aider. Dans cet article, vous saurez des informations sur les associations de sauvegardes des oasis en Tunisie mais aussi des solutions qui permettront de faire revivre les oasis en Tunisie :

     

     

     

    Carte montrant les lieux où s’exercent les principales associations de sauvegarde des oasis en Tunisie :

     

     

    Carte montrant les lieux où s’exercent les principales associations de sauvegarde des oasis en Tunisie

     

                 

     

     

                 ASOC-GABES

     

     

     

     

                 ASM-GAFSA

     

     

     

     

                 ALECSO-TOZEUR 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

                ASOC-Gabès :              Logo ASOC-Gabès

         

                La naissance de l’association ASOC est étonnante, il s’agit enfaite des résultats dévastateurs des années 70, à cette période l’activité économique principale en Tunisie consiste à transformer et valoriser le phosphate brut, ce qui a eu des conséquences sur l’oasis avec des pénuries d’eau, le morcellement des terrains ou encore l’affaiblissement des sols. C’est alors qu’en 1995 est né l’association ASOC de Gabès. 
          Cette dernière a pour but de renforcer le tissu associatif régional en œuvrant pour la sauvegarde de l’oasis. Elle tente de constituer un outil de la population locale pour la mobiliser, identifier et comprendre ses préoccupations et ambitions, et contribuer à les satisfaire en fonction des moyens disponibles. 
     

    Des associations pour la sauvegarde des oasis.

            Leurs principales missions :                                                                                                                                   - Réaliser et soutenir toute action de développement durable visant à la réhabilitation de l’oasis et la sauvegarde de ses           ressources                                                                                                                                                                                         - Encourager la population locale à prendre en main le développement local de l’oasis                                                               - Échanger et extrapoler ses expériences avec d’autres oasis dans le monde.
           Leur devise : « نحو فلاحة تحترم البيئة » en français cela veut dire :
    « Vers des paysans qui respectent l’environnement »
           
            Le meilleur produit de l’oasis de Chenini : Des associations pour la sauvegarde des oasis.
     
     
     
                ASM-Gafsa : 

    Logo ASM-Gafsa

     
     

          L’ASM Gafsa a été fondée en juillet 1988. Son but est de mettre en valeur la ville, la médina et l’oasis historique de Gafsa. Elle a été aidé financièrement par la FAO.

     

          Son but est de préserver et mettre en valeur la médina et l’oasis historique de Gafsa. 

          Cela passe par la mise en œuvre d’une action en faveur du développement social, économique, culturel et environnemental de la ville.

          Prioritairement, cette action doit viser la préservation du patrimoine historique et culturel de la médina, une attention particulière devant être portée aux aspects relatifs à l architecture traditionnelle et aux vestiges archéologiques qui témoignent de la profondeur de l’enracinement historique de la ville à travers le temps. A l’heure actuelle, la médina de Gafsa est tellement en déclin qu’elle a été transformée en un ghetto peuplé par les membres les plus pauvres de la société et elle est devenue un quartier résidentiel où tous les services sont exclusivement commerciale et utilisée uniquement par ses habitants. L’héritage est entrain d’être remis en valeur peu à peu par les habitants et paysans de cette ville.

     

    Des associations pour la sauvegarde des oasis.

         

             Leurs buts sont :

         - Développement et mise en valeur de la ville et de la Médina de Gafsa et de son oasis historique

         - Développement de la ville et de son noyau ancien sur tous les plans (socio-économique, culturel, environnemental,…)

         - Préservation du Patrimoine historique et culturel de la ville de Gafsa

         - Mise en place de mécanismes pouvant conduire à l’essor social, culturel, économique, sanitaire de la population de Gafsa

         - Promouvoir des actions favorisant la protection de l’environnement

         - Favoriser les échanges, la coopération et le partenariat avec les instances officielles, les acteurs sociaux et économiques, la société civile et les ONG sur les plans nationaux et internationaux

         - Collecte et diffusion des informations relatives à la ville de Gafsa

     

         Le meilleur produit de l'oasis de Gafsa :

    Abricot

     

     

     

              ALECSO-Tozeur : Des associations pour la sauvegarde des oasis.  Des associations pour la sauvegarde des oasis.

      

     

          L’association ALESCO de Tozeur créée par l’UNESCO ne travaille pas à temps plein, elle a lancé 3 opérations, la première fut lancée en 2002.  

                     

            La première avait pour but de sensibiliser sur la désertification et la perte de la biodiversité dans l’oasis tunisienne, la deuxième entre 2002 et 2003 servait à introduire la monoculture des palmeraies à Tozeur, enfin la plus importante, qui commençait en 2005 et s’achevait 3 ans plus tard, était l’utilisation de la biodiversité génétique du palmier dattier pour une meilleure valorisation agronomique des eaux de drainage dans les Oasis, cependant cette dernière activité à été financé par 3 autres organisations en lien notamment avec la mise en œuvre de politiques de modernisation axées sur la promotion de la monoculture du palmier dattier.

     

    Des associations pour la sauvegarde des oasis.

     

           Leurs principaux objectifs sont :

          - Sensibiliser les gens sur les risques du manque de biodiversité

          - Reconstruire l’oasis de Tozeur

          - Ramener encore plus de touristes en Tunisie                                                                                                          - Respecter les normes de l’éducation et solidifier les communautés locales

     

           Le meilleur produit de l'oasis de Tozeur :

    Dattes

     

     

     

    Une nouvelle solution face à une agriculture intensive

     

           L'agriculture intensive est utilisé principalement pour pourvoir faire plus de bénéfices. La première solution à mettre en place est donc de trouver une nouvelle source de revenu et donc se tourner vers un autre mode de culture qui n'est qu'autre que l'agriculture raisonnée bio. Pour cela, nous devons limiter la pollution et le gaspillage de l'eau et des ressources ainsi que celles de l'utilisation d'intrants et retrouver les techniques traditionnelles qui favorisent la qualité de la production et non la quantité. L'agriculture urbaine peut être aussi un moyen très efficace , en vue de profiter des villes. Mais cela reste quand même un problème de mentalité, parce que tout le monde se soucie de son intérêt et pas des autres, si chacun fait un effort personnel de son coté, l'agriculture bio commencera a s'implanter petit a petit, d'un voisin a un autre. 

                                                                                                                                                                                Voici les solutions face à l’agriculture intensive et des alternatives à eux grâce aux oasis tunisiennes :

    Limiter le gaspillage alimentaire :  En Tunisie, 4,9% des personnes sont mal nourries tandis que l’on gâche  113 000 tonnes de nourriture par an, soit 572 millions de dinars, il faut donc passer à une agriculture plus raisonnable, où les dates de péremptions sont plus vieilles, il est à noter que la majorité des produits issus d’une agriculture intensive en Tunisie pourrissent vite, par contre les fruits des oasis prennent beaucoup de temps à pourrir car ils ne sont pas produits à l’aide d’intrants chimiques.
    Adopter des choix alimentaires moins impactant pour la planète : Aujourd'hui consommer plus de légumes ou fruits de saison serait une solution, les fruits et légumes doivent être produits d’une manière plus respectueuse envers l’environnement. C’est le cas pour les oasis qui plantent des fruits et légumes de saisons, mais également sans engrais chimiques qui nuisent aux eaux à cause de leur forte accumulation de nitrates.
    Favoriser une agriculture vivrière, locale : Afin de permettre un accès égalitaire à la nourriture, les experts proposent de développer davantage l’agriculture vivrière dans les pays en voie de développement. Consommer ainsi serait meilleur pour la santé, ce qui provoquerait moins de maladies, ça soutient aussi l’économie locale car l’on importerait moins. Cela permettrait également de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports des récoltes du pays de production vers le pays de consommation. Encore un point pour les oasis car elles respectent toutes ces conditions et favoriserait donc un développement plus durable, surtout pour un pays qui vient de sortir d’une révolution ayant causé une crise économique.
      
    Mais pourquoiDes associations pour la sauvegarde des oasis.

     

                Dans le cadre de mes recherches, j’ai pu comprendre pourquoi il faut passer à une agriculture bio en Tunisie et qu’implique le rôle des oasis dans tout cela.                                                                                    Premièrement, il faut rappeler qu’au tout début de l’indépendance, la Tunisie avait une forte main d’œuvre, c’est alors qu’en 1986, notre pays ne parvient pas à s’échapper à la modernisation agricole, tels que de nombreux autres pays, et se convertit peu à peu vers une agriculture intensive, la tendance s’illustre par une baisse de la part de ce secteur économique dans le PIB (1/7e) et plus encore par une baisse de la population active (1/6e), on commence aussi à perdre certaines traditions. Heureusement qu’à ce moment, certaines associations ouvrent les yeux face à ce fléau et tentent d’entretenir les terres tunisiennes qui sont de grandes richesses, d’ailleurs c’est l’un des rares pays qui contient presque tous les climats. Ensuite arrive la révolution, c’est alors que la Tunisie connaît une crise économique majeure provoquant l’augmentation des dépenses et la stabilité des revenus, ce qui entraînent petit à petit un ras le bol général caractérisé par la vente des terres à de « grands agriculteurs » ou à des sociétés spécialisées. De plus le Dinar connaît lui aussi une chute énorme par rapport aux marchés internationaux, s’ajoute à cela l’augmentation du prix des pesticides, ammonitrates et engrais; essentiels à l’agriculture intensive. Nous nous devons donc de prendre nos précautions dès aujourd’hui,  parce qu'arrivera peut-être un jour où l’on ne consommera que des produits issus de l’agriculture productiviste ou ceux importés. Dorénavant, Il faut agir et mettre le plus en valeur les oasis tunisiennes car c’est eux les « fermes » locales, les sources de nourritures saines et qui rappelle les traditions tunisiennes, comme on a pu le voir à travers ces associations, il faut craindre le jour, où, peut-être les futurs générations oublieront l’histoire de leur nation, si riche et emblématique.
    « L'ATAE nous mène vers la bonne voie! vélorution »

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