D'autres solutions que le développement durable :

vers la décroissance ? par Ahmed. K. 

Le développement durable, voilà bien une idéologie qui pourrait vous mettre l’eau a la bouche....

 ...Un développement qui prendrait non seulement en compte le pilier économique comme nous l’avons vu pendant des décennies durant, mais aussi le pilier environnemental et social à la fois. Une vision du monde qui aurait pour but de créer une société meilleure sur le long terme pour notre génération mais aussi pour celles à venir. 

Une utopie dont les valeurs seraient définies par : vivabilité, mêlant le pilier environnemental au social ; viabilité, mêlant le pilier environnemental à l’économique ; et rentabilité, mêlant le pilier économique au social.

Après des décennies de croissance démographique, économique, industrielle et des pollutions, nous atteignons un point de non-retour, un point ou l’humanité est déjà menacée d’extinction, un point où nous ne pouvons plus nous permettre de penser au long terme si les décennies à venir sont-elles même menacées. L’idée du développement durable est en la faveur de la poursuite de la croissance en tout point. Or ce n’est plus envisageable.

Si nous voulons continuer à produire plus, à augmenter la population sur terre et ceci tout en préservant l’environnement et en diminuant tout type de pollutions, nous devrions tous commencer à faire nos prières des aujourd’hui.

La Terre telle que nous la connaissons disparaîtra inéluctablement dans moins d’un siècle et l’espèce humaine avec.
Nous atteignons un seuil de pollution tel, qu’un continent de plastique se forme et grandit de jour en jour au milieu de l’océan atlantique.

Une telle croissance verra aussi inévitablement sa fin avec l’épuisement certains des ressources non renouvelables comme le pétrole.

Il est aujourd’hui impératif de marquer un temps d’arrêt aussi brutal qu’il puisse l’être pour le bien de la planète et en conséquent pour notre bien.

C’est donc ici qu’ on aperçoit les limites du développement durable.

Une idée prônant de nos jours les valeur de croissance doit être obligatoirement rejetée et ce pour les longues années à venir, car non seulement ce n’est tout simplement plus possible mais aussi, même si nous ne nous dirigions pas directement vers notre destruction, il n’est pas mature de penser qu’ un développement quelconque pourrait lutter à la fois pour la croissance économique et démographique, la diminution voir l’éventuelle disparition des inégalités sociales, et le remplacement de toutes énergies polluantes par des énergies vertes et non polluantes.
Ce serait absurde de croire en une idée si utopique surtout dans un monde si égoïste ou les plus riches seraient prêts à tuer les plus pauvres pour un dollar de plus, qui seraient prêts à mettre en feu des forêts entières pour augmenter leur fortune, qui useraient de toutes les fourberies possible et imaginables pour le moindre sou de bénéfice en plus et ce par l’intermédiaire par exemple du greenwashing.  
Le greenwashing est aujourd’hui un moyen de marketing utilise par les firmes les plus connues au monde pour soigner leur image. Ce moyen consiste à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique tout en ne changeant aucunement leur taux te pollution ou sans se soucier de l’impact que ça pourrait avoir.

C’est là qu’ intervient l’idée de la décroissance ou la croissance zéro : une idée qui ,elle, signifierait par exemple un PIB à la baisse dans les pays les plus riches, la diminution de la consommation d’une manière générale au niveau de l’alimentation par exemple.

Mais dans un pays comme la Tunisie, pays du Sud,  où la consommation est ressentie comme un progrès, ces idées n'ont que très peu d'écho...