• La Révolution est là ! par Molka.

    " Un film qui donne le sourire" 

    par Molka. 

    Teycir Ben Nacer est la journaliste qui a réalisé le road trip documentaire " La Révolution est là". Ce film se déroule à bord d'un louage et donc on commence le voyage ....

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    ...à la gare de Moncef Bey à Tunis. On rencontre tout d'abord les deux jumeaux Ghassen et Mohamed Labidi qui ont créé le café culturel dont l'objectif est de donner au jeune l'opportunité d'être cultivé  et d'être plus proche de l'art ainsi que de se divertir. Puis, on se dirige vers Bir Salah ou on fait la connaissance de Sarah Toumi qui avant de venir vivre en Tunisie était en France. Elle a eu la merveilleuse idée de faire l'association "Rêve en Tunisie" puisque comme elle nous l'informe c'était son rêve à elle et son père qui est décédé en 2012. Sarah Toumi a décidé de faire cela pour divertir les enfants car à Bir Salah il n'y a pas d'activités pour eux. Mais elle promeut aussi dans la région une agriculture durable en introduisant la culture de la Moringa et en faisant travailler les femmes. Tahr Tahri est notre prochaine rencontre qui crée le 12 janvier 2011 l'association de défense et protection de l'oasis de Jemna. En fait ces terres sont aux ancêtres de Tahr Tahri et des habitants de Jemna mais après la colonisation l'état a pris ces terres et n'en prenait pas soin. Alors le village a décidé de récupérer et exploiter les terre et avec l'argent gagné en commun, les villageois ont financé la construction d’une salle de sport couverte à Jemna  ainsi qu’un mur avec des belles décorations etc ..... ensuite la réalisatrice se dirige vers Mornag là ou on va avoir la rencontre de Amine Draoui qui a conçu l’ « ECO FARM ». D’après lui les générations de nos jours sont éloignés de la nature et sont plus proches du virtuel. C’est pour cela qu’il veut approcher les enfants à la ferme puisque ce qu'il fera avec eux restera dans leur mémoire et au moins on assurera que ces générations seront plus procheS de l’agriculture. Ensuite elle se dirige vers Fernana dans un lycée ou l’on rencontre deux merveilleuses femmeS : Hajer Bejaoui et sana Ouesleti, deux professeures de français mais leur but n’est pas le passé simple ou le futur antérieur mais le savoir-vivre en harmonie , sourire, d’avoir l’espoir et la confiance en soi. Avec leurs efforts on constate de très bons progrès dans ce lycée comme la réussite du bac qui passe de 14,54 % à 34,66 % en une année mais aussi la violence qui a régressé. Et finalement elle nous emmène à Gabès pour faire la rencontre de Salah Mekdali   qui est un agriculteur mais pas n’importe lequel. Il a appris de ses parents et continué à apprendre à son petit-fils que l’agriculture n’est pas un métier mais l’amour de la terre. Il préserve les semences anciennes et n'utilise aucun engrais.

    La journaliste a fait ce documentaire pour montrer que la Tunisie après la révolution n’est pas complètement sombre car il y a encore des gens qui travaillent pour eux mais aussi pour leur patrie et comme le dit Amine Draoui: « ça va changer à un moment donné peu importe quand mais ça va changer ».

     Lorsqu’on a rencontré la réalisatrice et qu’on lui a posé plusieurs questions, on a constaté qu’elle garde espoir en ces citoyens  de notre chère Tunisie et qu’elle est positive puisque de nos jours c’est rare de trouver des gens comme elle. Et cela fait plaisir. Lorsque j’ai regardé ce documentaire je n’ai pas arrêté de sourire car quand on voit des gens en faire cela pour son pays tu ne peux que sourire et avoir de l’espoir que ça va avancer si chaque citoyen fait un effort.

    « Les élèves se présentent L'Affiche du documentaire : Couscous les graines de la dignité. »

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