Une interview de Teycir ben Naser

par Holya et Mayar

Teycir Ben naser a été l’invitée d’honneur de la 2nd 3 en octobre et  nous avons eu le plaisir de regarder son long-métrage « la révolution est la » avant d’avoir eu un débat très enrichissant avec elle.

Alors , la question que tout le monde se pose qui êtes-vous Teycir ?

« Je suis Teycir Bennacer , une journaliste free-lance, je suis née en France mais j’ai grandi en Malaisie. J’ai ensuite fait mes études à Paris , notamment en Histoire –Géographie avant de vous tourner vers le journalisme et de revenir par la suite en Tunisie , au lendemain de la Révolution. Je travaille actuellement en tant que journaliste free-lance et je participe activement dans des médias tunisiens trilingues Nawaat dans le cadre de ma rubrique « Carnet d’initiatives » »

En effet, ses articles touchent directement la société, tout en enquêtant sur des sujets originaux mais porteurs tel que l’émigration européenne, les semences paysannes, ou même encore le boycott comme action politique. Elle met donc souvent en avant ce qu’elle appelle « initiatives discrètes » mais qui ont « des impacts positifs sur la société » a-t-elle dit.

« La révolution n’est qu’en réalité le début d’un processus » sont les paroles de Teycir, réalisatrice du documentaire « la révolution est la ». Elle réalise un road-trip ou elle voyage un peu partout en Tunisie. De la Fayette à Mornag, de Bir Salah à Jemna, de Fernana à Gabès, le film met en lumière des femmes et des hommes tunisiens engagés qui forment une petite résistance. En effet, chacun d’eux monte une initiative visant à améliorer le pays discrètement dans des domaines différents, agriculture, éducation, culture…Tout au long du film, Teycir est au bord d’un louage et demande aux passagers leur perception de notre pays après la révolution. Les uns sont optimistes et voient le verre à moitié plein, d’autres à l’inverse pensent que les choses n’avancent pas.

Sachant que c’est une personne très optimiste et en plus spécialisée dans le journalisme positive, c’est un sentiment de rassurance et d’inspiration que nous avons eu en regardant ce documentaire puis en écoutant Teycir qui s’est fait une joie de répondre à nos questions. Parce que c’est maintenant qu’il faut agir et malgré toutes ces crises et ces chutes , c’est une lueur d’espoir qui est derrière ce film et des gens investis comme Am Salah, Sarah Toumi et tous les autres sur qui nous devons prendre exemple sur ce qu’ils font. Aimons notre pays et croyons à un meilleur avenir pour notre belle Tunisie

Mayar Abdelsaid et Holya Nachi 2^nde3